En 1978, le grand intérêt écologique et biologique du Parc fut
reconnu par la communauté internationale. Ainsi l’Unesco l’inclut dans
le réseau des Réserves de la biosphère et l’inscrivit par la suite en
1982 sur la liste du patrimoine mondial. Le parc national de Taï est
prolongé, au Nord par la Réserve de faune du N’zo. Cet ensemble
constitue le plus grand bloc intact de forêt ombrophile primaire
d’Afrique de l’Ouest.
Le Parc National de Taï tire son nom de la ville de Taï, qui se trouve entre sa limite ouest et le fleuve Cavally, faisant frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria.
On y accède en quittant San Pedro par le nord, direction Toulepleu en Guinée : ce parc de plus de 300 000 hectares (inscrit sur la liste du réseau international des réserves de la biosphère en 1978 et du patrimoine mondial de l’Unesco en 1982), s’étend entre les villes de Guiglo au nord, de Soubré à l’est, de Taï à l’ouest, et de San Pedro au sud. Son principal attrait ne réside pas tant dans sa faune que dans sa végétation de forêt primaire. A entreprendre absolument si vous visitez le parc : l’escalade du mont Niénokoué, qui permet d’avoir une vue plongeante sur le massif forestier du parc national de Taï.
Nb : assurez-vous bien avant de partir que les conditions sécuritaires sont ok, l'ouest ivoirien étant, depuis de nombreuses années, une région relativement instable.